• En me réveillant ce matin-là, souhaitant contacter mes proches, recharger mon téléphone et autres bagatelles, je réalisai que mon adaptateur ne fonctionnait pas!!! Non seulement l’adaptateur était inadapté, mais un câble LAN était nécessaire afin d’accéder à internet. Je décidai donc de retourner au centre commercial en compagnie de Hana (non américain d’une des chinoises avoisinant ma chambre) après l’orientation – dont le seul point intéressant était le buffet qui suivait – obligatoire à l’auditorium afin d’expliquer les règlements et les démarches à suivre. Évidemment, comme nous allâmes seules, cette fois, au centre commerciale, nous nous perdîmes au retour en ne reconnaissant pas l’arrêt. C’était probablement inévitable. Pour l’allée, je me rappelais du numéro de l’autobus à prendre et des points repère, mais Hana insista pour prendre un autre autobus pour le retour qui, nous le découvrîmes plus tard, nous déposa beaucoup plus loin de l’école que prévu – raison pour laquelle nous ne reconnûmes pas l’arrêt. Nous avons ensuite fait un arrêt à la cafétéria pour la première fois pour nous remettre de nos émotions. Autrement, ce fut plutôt une journée tranquille. 


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    On s'amuse avec les costumes traditionnels de nobles coréens!

    row row row your boat gently down the stream

    belle architecture, ce serait beau dans la cours

    quelques amis sur le pont

    quelques amis dans les escaliers

    Une plaque!!!

    Hana et moi

    ouh... des costumes traditionnels

    Je déclare la jambe d'Hana guitare!

    Otto et moi à l'arrêt d'autobus près du village

    Oooh! Une grosse pierre!


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  • Voyage à Séoul! Les A.G.A. ont organisés 4 groupes de voyage qu'ils présentèrent la veille. C'est donc toute excitée que je me lève à 6h30 le matin, pensant devoir rejoindre le groupe à 8h00 : erreur! Hana m'informe, après que je sois entrée en coup de vent dans sa chambre pour la réveiller que ce n'est qu'à 9h00 que nous partons pour Séoul. Ce n'est qu'après le départ que je réalisai que c'est dans la chambre de Shelly que j'aurais dû m'introduire aux petites heures du matin : toutes les filles de sa chambre dormaient comme des loirs pendant que nous quittions Ajou university! 

    Nous visitâmes ainsi le musée de la guerre, le village d'antan et la tour de Séoul (dans laquelle je ne montai guère puisque l'entrée était 9000 won, ce qui ne valait pas la peine avec toute la poussière en provenance de Beijing). Comme la vue était plutôt bloquée par la pollution, je compte retourner à nansam tower afin de prendre des photos, ce que je ne fis pas ce samedi-là. Nous en profitâmes également pour dîner en ville, menu traditionnel : bibimbab (riz mélangé) et sogogi (boeuf sucré), Miam! Le retour fut plus désagréable, le groupe commençait à être furieusement épuisé et nos guides volontaires, quoiqu'infiniment gentils, se trompèrent de chemin, nous allongeant notre retour d'une bonne vingtaine de minutes. 

    Néanmoins, Séoul demeure une ville magnifique et très animée!


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  • Pour l'instant, ça va plutôt bien. Shelly a réussi à me convaincre de faire une remise en forme. Je me suis donc inscrite à un cours d'aérobie - danse Jazz et nous avons décidé de nous entraîner tous les soirs à peu près. Je viens tout juste de commencer et je ne sais pas combien de temps je vais tenir, mais pour l'instant, je me sens bien. Les cours ont commencés lundi, ils sont plutôt facile, en fait et je ne sais toujours pas lesquels seront crédités. Ils sont tout de même assez intéressants.

    J'ai beaucoup de plaisir et je me suis faite beaucoup de nouveaux amis (finlandais, chinois, coréens, français, états-uniens, indonésiens) d'un peu partout dans le monde. On planifie retourner à Séoul en fin de semaine.

    Mes seules inquiétudes sont la nourriture et l'argent. Je n'aime pas énormément la cuisine coréenne, beaucoup trop épicée pour moi. Je devrai probablement me mettre à cuisiner un peu pour rester en santé. Aussi, j'attends toujours des nouvelles de ma 2e bourse, dont je commence à sentir la nécessité à la fin du mois.

    Je vais continuer d'écrire dans mon journal pour le mettre à jour, mais comme vous avez dû remarquer, c'est plutôt long à écrire. D'autres photos vont également être placées dans la galerie.

    Je vous souhaite une bonne journée/ soirée. Je vous redonne des nouvelles bientôt!


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  • J'ai assez rapidement réalisé que garder un journal à jour n'était pas du tout dans ma nature... Ces derniers jours, beaucoup de choses et si peu à la fois s'étaient passées, et malgré tout le temps que j'avais sur les bras, je ne trouvais jamais deux minutes pour écrire à tout le monde. Comme une impression de n'avoir rien à dire, de ne pas avoir de commentaire. Il y avait également une certaine peur de décevoir mes lecteurs, un peu plus nombreux chaque semaine. Non que je ressentais une quelconque pression, c'était plutôt mon inactivité habituelle, ça l'a toujours été. Un peu comme la vaisselle sale s'accumule sur le comptoir, on sait qu'il faut la laver et la ranger, je n'ai aucun problème à le faire non plus, la vaisselle n'est pas une tâche difficile, mais je n'arrive qu'à trouver la force de décoller mes fesses du divan et mes yeux de la télé (ouh... un zeugme) après un mois, au moment où il n'y a plus de vaisselle propre et qu'il n'y a plus d'autres options.

    Bref, je me sentais un peu coupable de ne pas avoir été à la hauteur. J'aurais aimé pouvoir promettre de faire mieux, de me rattraper, mais soyons réalistes, ça n'arrivera pas. 

    Pour revenir au sujet principal du journal, j'ai passé des jours plutôt ennuyants depuis le début des cours, le 3 mars. Ma première déception fut les horaires. Plutôt que de n'offrir qu'un cours magistral de 3 heures par semaine, ils nous ont improvisé des horaires découpés selon dieu sait quels critères. Un type comprenant 2 cours magistraux par semaine de 1h15 chacun et un autre type comprenant un seul cours magistral de 1h50 (cours à 1 crédit). Peut-être offraient-ils d'autres options, mais c'est tout ce que je pouvais sélectionné, en résultant un horaire étrange me laissant tous mes après-midi sans aucune grasse matinée (ce point étant ma plus grande déception). La première semaine, je réalisai également que les cours étaient conçus pour faciliter l'adaptation et assurer une bonne note : ils sont faciles et de base. Les travaux m'auraient donné envie de pleurer de rire, sérieusement. D'un autre côté, ça ne pouvait que faciliter mon séjour.

    La fin de semaine suivant fut une écrasante déception, j'avais prévu une petite sortie avec Shelly, Lin et d'autres amies au parc d'attraction, mais nous avions tellement dormi le matin du départ qu'au moment de notre réveil, l'heure du départ était déjà passé depuis longtemps. Nous nous promîmes tout de même d'y aller un autre jour.

    La semaine suivante, fut également des plus calmes au niveau touristique. Je sortis quelques fois (les lundis et jeudis sont de bonnes soirées) et essayai plusieurs restaurants en compagnie de différents amis. En ma qualité de jeune femme, je bu également de façon abusive à quelques reprises : très bonne méthode pour se faire des amis, les gens de toutes cultures apprécient les personnes qui savent fêter.

    Une autre fin de semaine décevante suivi un vendredi beaucoup trop arrosé. Nous avions prévu aller à Séoul pour visiter un musée, mais le départ étant le matin, je décidai de cuver plutôt que de me lever.

    Nous arrivâmes enfin à cette semaine, celle où Je réalisai que tout le monde me manquais cruellement. La semaine qui me sembla ne jamais se finir, où chaque heure me rappelle combien je suis seule en terre inconnue. La Corée pouvait ressembler à Montréal et y était pourtant si différente. La barrière de la langue était évidemment le premier facteur m'isolant de la masse locale. Mais la culture m'était tout aussi étrangère. Combien l'esthétique féminine y est importante : Toute femme s'y maquillait à outrance, s'était du moins mon impression. Elles passaient un temps infini à nettoyer et soigner leur visage. Le regard de pitié et de jugement des serveurs au restaurant chaque fois que j'allai manger seule me semblait également outrageusement déplacé. Je ne comprenais pas non plus comment ils pouvaient être effrayé par des "middle schoolers", étudiants entre 13 et 15 ans. On nous a averti des dangers de les provoquer. Je crus comprendre que les mineurs, ne pouvant faire face à la justice, sont pardonné d'office, leur permettant de ne pas avoir à faire face à leurs responsabilités (en cas d'agression, par exemple). À mon sens, aussi idiot ou agressif un adolescent puisse être, on ne nous en aurait jamais mis en garde au Québec. La seule chose qui resta pareille à mes yeux est l'incompréhension des gens qui m'entoure devant ma personnalité aussi changeante qu'explosive. Je pus au moins me consoler en me rappelant que partout dans le monde, j'étais fidèle à moi-même et singulièrement unique. 

    Mots de la fin : aussi isolée et seule pus-je me sentir en Corée, ça n'aurait pas dû me servir d'excuse pour me renfermer, pour déprimer ou m'ennuyer. Je suis la même partout, avec mes hauts et mes bas.

    On se reparle bientôt!


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