• Je suis désolée, j'ai commencé mon blog (comme promis) un peu tard. Voyez-vous, une fois sur place, j'ai réalisé que mon adaptateur (pour les prises de courant) ne fonctionnait pas et j'ai eu un peu de mal à en trouver un - il faut croire que l'électronique est plus onéreux qu'on l'aurait cru en Corée! 

    Voici donc les première lignes du récit tant attendu de mon voyage en Corée. Pour l'instant, je n'ai pas vraiment de photo ou de vidéo à partager, mais ça viendra. Ne vous inquiétez pas, je vais bien, je suis en santé et je mange tous mes repas. Mes colocataires ne sont toujours pas arrivées, et je me demande si elles arriveront un jour. Je me sens tout de même bien à l'aise dans les dortoirs, même seule. Ou pas tout à fait seule, je me suis fait plusieurs ami(e)s déjà, principalement chinois(es). J'écrirai bientôt mon voyage plus en détail, pour l'instant, je vais me reposer un peu, j'arrive du centre commercial et suis un peu fatigué (il est presque 23h00 en Corée).


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  • Bon, je vais commencer mon « journal » (même si je ne publierai pas nécessairement les événements aux bonnes dates). Vous pourrez y lire mes journées, mes pensées, mes mésaventures etc.


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  • 24 février  (17h55 - heure du Québec)

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  • Je quittai la chambre vers 3h30 avec mes bagages afin d’appeler la navette pour me rendre à l’aéroport. Encore une fois, je n’attendis pas bien longtemps et le trajet fut très court. Une fois arrivée à destination, je réalisai que j’étais peut-être un peu à l’avance (3h50 pour un vol décollant à 6h35) considérant que l’aéroport était complètement désert. C’est donc encore un peu endormie que j’enregistrai mes bagages sans délai, passai la douane sans délai et attendis mon avion qui arriva sans délai. Le vol fut très court et je me retrouvai en moins de deux à l’aéroport de San Francisco en attente de mon prochain vol. Les 3 heures d’attente me parurent d’autant plus longues que l’avion était en retard. Je commençais également à ressentir la faim me torturer, heureusement j’avais deux Oh! Henry avec moi (miam!). SFO (l’aéroport de San Francisco) offrait également un Wifi gratuit duquel j’abusai à peine pendant mon attente. Je pus ainsi donner des nouvelles à ma mère en chattant sur Facebook et visionner un court vidéo de mon amoureux sur Skype (je t’aime, Olivier). Le vol vers Séoul fut retardé de près de 1 heure, mais nous finîmes par embarquer, décoller et même arriver à l’avance! Avance ou non, le vol fut excessivement long. Pour vous donner une idée : deux repas et une collation furent servis pendant le vol, près de 6 ou 7 films furent diffusés, mon ordinateur, mon téléphone et mon mp3 épuisèrent tous leurs batteries et même si je dormis la majorité du voyage, j’eus amplement le temps de m’emmerder royalement. Honnêtement, le voyage vers le Mexique, la France, la Tunisie n’est rien comparé à celui vers la Corée. J’ai littéralement perdu une journée de ma vie dans cet avion, inconfortable, en passant (heureusement mon père pensa m’offrir un oreiller pour le cou, sans quoi, je n’aurais pas survécu)!  


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  • Finalement à Séoul! Je descendis,– un peu raquée, peut-être même plus épuisée que la veille – de l’avion, toute excitée à l’idée de ne pas avoir à reprendre un avion… et d’être arrivée, bien sûr. L’aéroport Incheon de Séoul était énorme, avec un train pour mener les passagers de l’aire d’embarquement aux sorties. Je récupérai mes bagages et en me dirigeant vers le train, je remarquai que plusieurs Coréens dépassaient dans la queue formée vers la sortie. Je pris donc sur moi de faire la morale en anglais à quiconque tentait de me dépasser. Deux Coréens bénéficièrent donc de mes ô combien sages critiques. Une fois les douanes passés, je sortis mes papiers de Ajou University contenant des informations sur le transport jusqu’au campus. J’allai ensuite vers la sortie 7, tel qu’indiqué dans les formulaires. À peine sortie, j’aperçus l’autobus vers Suwon en direction du Castle Hotel. Je me dis que la chance était définitivement de mon côté parce que cet autobus ne passait qu’aux heures. Une fois au dernier arrêt, des A.G.A. (j’ignore jusqu’à ce jour ce que ça veut dire, mais ce sont des étudiants volontaires guidant les étudiants internationaux) accueillirent les étudiants de Ajou University, dont moi, et indiquèrent la destination à des chauffeurs de taxi. Les taxis me semblèrent largement moins dispendieux qu’à Montréal, mon trajet ne me coûta que quelques 3000 won (environ 3,50$, soit moins que le tarif de départ à Montréal). J’arrivai finalement aux dortoirs et rejoignis le mien (Gwanggyo Hall) après avoir interpelé un local (oui! Oui! Utilisons des termes d’explorateurs) pour m’enquérir de la direction en utilisant une expression apprise dans mes Ô combien utiles cours de Coréen : « sillehabnida » (실래합니다) qui signifie « excusez-moi ». Malheureusement, personne n’était en poste à la guérite du lobby – heure de diner l’oblige – et je me retrouvai embarrée à l’extérieur. J’eus cependant la chance de croiser une résidente qui m’ouvrit gentiment la porte, me permettant d’entamer l’escalade des trois étages avec en main deux valises, un manteau, une veste et un sac à dos. Une épreuve plutôt épuisante, je vous avouerais. Épreuve suivie d’un… certain choc. Ma chambre était complètement vide et verrouillée. Aucune colocataire pour m’ouvrir! Pas de gardien pour m’ouvrir! Bref, j’étais dans la mouise. Je me dirigeai donc vers l’aire commune de l’étage (pas question de redescendre) où deux Chinoises discutaient. Je profitai de cet instant de répit pour souffler quelques secondes en réfléchissant à une solution, la seule me venant à l’esprit étant d’attendre. L’une des Chinoises, Shelly étant son nom américain, m’aborda pour me demander qui je suis, d’où je viens et si je suis sensée vivre dans le dortoir. Après leur avoir raconté mon histoire, elles m’invitèrent dans leur chambre en attendant que la gardienne revienne de sa pause. Elles m’invitèrent également à aller au centre commercial avec les A.G.A. afin d’acheter des snacks, des cintres et autres nécessités du quotidien, invitation que je m’empressai d’accepter. Au retour de notre magasinage, nous nous dirigeâmes à l’entrée principale afin de récupérer mes clés (Shelly, Lin et Erika – les trois chinoises m’ayant invité – avec moi pour s’assurer que tout se passe bien). La gardienne m’informa alors que ma chambre avait été changée et que je devais changer de Hall. Je refusai catégoriquement de changer de dortoir. Je n’aurais jamais été capable de redescendre mes valises après une aussi grosse journée, et puis, je m’étais déjà faite trois amies. Résultat : je me retrouvai avec une chambre de quatre personnes toute seule! Je passai le reste de la soirée à défaire un peu mes valises et à explorer l'étage (salle commune déjà visitée et les toilettes) avant d'aller me coucher sur un matelas fort inconfortable et un oreiller de camping... pas génial. 


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